Charlie, ancien guerrier aborigène de la Terre d’Arnhem, tente de survivre dans la réserve.

Image extraite du filmMais il ne s’adapte pas à l’emprise croissante des lois et des règles de la police blanche.
Le retour au mode de vie traditionnel dans le bush n’est plus possible, alors Charlie s’ennuie, il rejoint un temps un groupe de « long grasser », sombre dans l’alcool, fait de la prison... Il lui faut se retrouver et reconquérir un tout petit peu de dignité et de sens à son existence...

C’est un film à la fois émouvant et militant, qui ne manque pas d’humour et qui essaye tant bien que mal de ne pas finir sur une note trop pessimiste. Né de l’amitié entre le cinéaste Rolf de Heer - qui avait déjà consacré deux films à l’histoire et la culture aborigène - et l’acteur principal David Gulpilil, le film, sans être totalement biographique, raconte le parcours de l’acteur et parle de son peuple, de la difficulté d’être aborigène dans un monde de blancs.