Fifi, pour commencer, c’est un tableau de l’artiste iranien Bahman Mohassess.
Cette toile, c’est son fétiche, il ne s’en sépare jamais. Fifi, aussi, c’est lui, Mohassess, une grande bouche qui hurle. De joie ? Au soir de sa vie le voilà qui déroge à sa réclusion volontaire et accepte l’intrusion (charmante) de la réalisatrice Mitra Farahani au plus près de son intimité. Ce peintre et sculpteur qui a connu ses heures de gloire dans les années 60 est exilé à Rome depuis 1968. Une partie de ses œuvres a été détruite par le régime des Mollah, une autre par lui-même « pour ne rien laisser aux vautours ».
Dossier de presse : http://medias.unifrance.org/medias/224/176/110816/presse/fifi-hurle-de-joie-dossier-de-presse-francais.pdf