Ce logo japonais défendant l'original montre la face positive du respect de la loi. Mais il ne faut pas considérer cette interdiction de copier comme une atteinte aux libertés fondamentales du musicien génétiquement photocopieur, il s'agit surtout de comprendre un principe économique de création musicale.

 Vous aimez les dernières oeuvres de Samuel Hazo ou Ola Gjeilo ? Si ces noms ne vous disent rien, c'est l'occasion de les écouter. Ces jeunes compositeurs peuvent vivre de leur métier de compositeur grâce à la vente de leurs partitions. Rétribués par les éditeurs, ou vendeurs eux-mêmes, les compositeurs sont tributaires de la vente de leurs oeuvres. On dirait une lapalissade, et pourtant, la lutte contre la photocopie parait insurmontable.

A chacun de prendre conscience que la création dépend de notre capacité en tant qu'usagers musicaux à entretenir un circuit économique.