Romans

 

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♥ BAYAMACK-TAM, Emmanuelle. – Arcadie

P.O.L. – 19 €
Coup de coeur.

Farah, la narratrice, est enfant lorsqu’elle s’installe avec ses parents à Liberty House. Cette communauté libertaire et libertine se situe au cœur de la forêt dans une zone blanche. L’héroïne va se transformer au fil des pages à l’approche de sa puberté, car son corps petit à petit se virilise.
Emmanuelle Bayamack-Tam est professeur de français en région parisienne ; avec ce livre, elle aborde de nombreux thèmes : handicap, vieillesse, écologie, questions sur l’identité et le genre, migrants, etc. Elle pose un regard sans jugement sur une société alternative et sur le « vivre ensemble ». Le style est léger, beaucoup d’humour et j’ai ressenti beaucoup de tendresse pour les personnages d’Arcadie. Parfois un peu subversif, il nous guide vers l’acceptation des autres. Très bien !
Chantal


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♥ COBEN, Harlan. – Par accident

Belfond. – 21,90 €
Coup de coeur.

Napoléon Dumas (30 ans) dit Nap, policier non-conformiste, va rechercher la vérité sur la mort de son frère jumeau, retrouvé avec sa petite amie écrasés par un train. Le doute sur ce qui a été déclaré comme deux suicides se confirme pour Nap quand sa propre petite amie, qui avait disparu le jour du suicide, il y a 15 ans, semble avoir laissé des traces sur la scène du crime d’un policier. De nombreuses coïncidences vont pousser Nap à retrouver son ex petite amie afin d’éclaircir les circonstances troubles de la mort de son frère.
Dans ce thriller sombre, Harlan Coben continue à nous faire vivre des moments palpitants pour suivre ses personnages à travers leurs doutes, leurs failles. Enfin il nous surprend encore dans les dernières lignes du chapitre fin.
Martine


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DEVILLE, Patrick. – Amazonia

Seuil. – 19 €
A découvrir.

Roman, journal de bord, récit de voyage, manuel d'histoire....c'est un livre de Patrick Deville.
Récit d’une remontée du fleuve Amazone en compagnie de son fils Pierre, Patrick Deville nous perd dans les méandres de son érudition merveilleuse.
Lorsque les savants étaient aussi bien botanistes, philosophes, géographes, historiens, pères, ils nous expliquaient le monde d'une façon plus globale. De cette manière, véritable marionnettiste, il tire les ficelles du fleuve, nous faisant traverser les pires des époques de la découverte, les génocides, la colonisation de l'Amérique du Sud, mais aussi les explorateurs fous, la nature généreuse, les indiens en danger d'extinction, les marchands de rêves...
On rencontre beaucoup de monde autour du fleuve : les Conquistadors, les rois du café, du caoutchouc, les bandits, Jules Verne, Levi Strauss, Henri Michaux, Vargas Llosa, Cendrars, Montaigne.
La bibliographie, à la fin, est vraiment la bienvenue.
Marie


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♥ FABRE, Dominique. – Je veux rentrer chez moi

Stock. – 17 €
Coup de coeur.

Pour qui veut lire Dominique Fabre, commencer par celui-là peut rebuter, à la lecture de la 4ème de couverture.
Mais c’est un livre sur la tendresse de l’amitié, un sujet souvent exprimé avec pudeur chez cet auteur : « j’ai voulu raconter ça pour nous, parce qu’il ne sert à rien de vivre si on n’a pas d'amis. »
L’histoire, les prénoms sont vrais. La fille de Richard a découvert l'homme qu’était son père, grâce aux regards posés par ses amis. Ce n'est ni triste ni gai, c'est la vie avant la maladie, à Asnières en banlieue parisienne puis l’hôpital.
Après avoir rencontré Dominique Fabre aux Petites Fugues cette année, on comprend que c’est un livre qui s’est imposé à lui après la mort de son ami Richard.
Marie


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♥ FOTTORINO, Éric. – Dix-sept ans

Gallimard. – 20,50 €
Coup de coeur.

Le livre commence par la révélation d’un secret de famille et des souffrances qui en ont découlé. La mère d’Éric Fottorino, vieillissante, a décidé de réunir ses 3 fils pour leur révéler le drame de son adolescence. D’autorité, sa mère, leur grand-mère, a décidé pour sa fille, mineure, de l’abandon du nouveau-né dont elle venait d’accoucher. Elle lui a également interdit de revoir le père de cette petite fille. Afin de rechercher qui était cette mère qui à 17 ans a décidé de le mettre au monde clandestinement, Éric Fottorino va refaire le parcours de « sa petite maman » à travers ses lieux de vie. Ses mots, tout en sensibilité, délivrent les secrets de sa recherche d’identité mais également visent à nous délivrer des maux de notre société.
Un roman intime, d’une très belle écriture, très émouvante.
Martine


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♥ GAMBOA, Santiago. – Des hommes en noir

Métailié. – 21 €
Coup de coeur.

En Colombie près de Cali, un jeune garçon de 13 ans est témoin d’un guet-apens, visant un convoi de plusieurs véhicules, encadré par des motos. Grâce à un hélicoptère, la personne visée, un pasteur d’une église évangélique, réussit à s’enfuir. Le procureur Jutsinamuy, aidé de 2 journalistes Johanna et Julieta, mène l’enquête.
Bien plus qu’un roman policier (par ailleurs efficace et captivant), c’est une plongée dans la réalité colombienne faite de violences, de corruptions, de misères et d’inégalités entre riches et pauvres que Gamboa nous propose. Des forces s’opposent encore durant la période post conflit (juste après la paix avec les FARC) au cours de laquelle la démocratie tente de se faire une place grâce à quelques personnes décidées telles celles, fort attachantes, qui évoluent dans ce roman.
Françoise


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♥ JONCOUR, Serge. – Chien-loup

Flammarion. – 21 €
Coup de coeur.

Mariés depuis 25 ans, Lise, comédienne sans travail, et Franck, producteur de cinéma, ont loué une maison isolée dans le Quercy pour leurs congés d’été. Cette maison très difficile d’accès, sans confort, est située dans une zone dite « blanche ». Lise est enchantée par cet environnement, mais Franck le vit mal.
Le livre est construit par chapitres alternés entre l’installation du couple et l’entrée dans la guerre de 14 vécue à l’époque par les villageois : « La peur les gagna tous au village, elle glaça les âmes et s’attarda sur le bout des lèvres comme un mégot éteint. » À un siècle de distance, on retrouve les mêmes peurs : Franck qui défie les empires du numérique et dès le début de la guerre, la veuve du médecin qui défie la peur de l’étranger allemand dompteur de fauves, réfugié avec ses bêtes sur le mont Orcière.
Un roman prenant et sage sur les thèmes du retour à la nature, de la peur et de la violence à travers deux périodes situées en 1914 et 2017.
Martine


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♥ NGUYEN, Viet Thanh. – Les réfugiés

Belfond. – 20 €
Coup de coeur.

Traduit de l'américain par Clément Baude
Des nouvelles où il est question de Vietnamiens aux Etats Unis, et de leurs fantômes, parents morts dont la présence se manifeste à des moments importants, d’autres ne vivent qu’au présent, certains ont besoin d’un retour au pays, et les vies sont mêlées à celles des Américains.
Dans toutes les situations, l’écrivain fait ressortir les plus subtils moments d'émotion, d’irrésolution, de peur. À la suite de ce livre j’ai eu envie de lire Le sympathisant, du même auteur. C’est la longue confession d’un Vietnamien métisse ayant poursuivi des études aux USA et devenu agent communiste infiltré auprès d’un général du Vietnam du Sud exilé aux USA. Réflexion sur les difficultés d’adaptation des réfugiés en Amérique, mais plus fondamentalement sur la difficulté de vivre deux cultures, sur la violence, la fidélité aux engagements, l’innocence... Une lecture qui ne laisse pas indemne.
Hélène


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OBIÉGLY, Gaëlle. – Une chose sérieuse

Verticales. – 17 €
A découvrir.

Roman singulier, Une chose sérieuse n’est pas, à mon sens, un roman de science-fiction malgré les expérimentations folles de Chambray, reine toute puissante de ce lieu familier, proche et lointain.
Choisi parmi d'autres parias, fumeur de joints, alcoolique pour oublier la vie moche dans sa ville sans intérêt, Daniel va rester lui-même sauf lorsqu’il est sous l’emprise de la puce implantée sous la peau et qui lui fait obéir et penser selon le diktat de cette communauté de survivalistes qui officient à nos portes.
Lui ait confié la tâche d'écrire la biographie de Chambray, écriture de jour, autorisée, manipulée.
Alors le dimanche, jour sans puce, il écrit clandestinement, en se cachant (se rappeler le précédent roman de Gaëlle Obliégly, N'être personne, une femme écrivant enfermée dans les toilettes) et se raconte sans se mentir.
Amoureux de Jenny, une jeune rebelle solitaire, il encaisse tout à la seule condition que l'on ne change pas Jenny, car elle représente l’espoir d'un monde sans chef, sans autorité imbécile.
Critique d'un monde où règne l'enrichissement personnel, l'asservissement de la pensée, ce livre pose bien des questions.
Marie


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♥ OVALDÉ, Véronique. – Personne n’a peur des gens qui sourient

Flammarion. – 19 €
Coup de coeur.

Un matin, Gloria décide de quitter son appartement du bord de mer sans laisser d’adresse mais en emportant un berreta. Avec ses deux filles, Loulou six ans et Stella une ado, elle prend la direction de l’Alsace vers la maison de sa grand-mère décédée.
Notre imagination est sollicitée tout au long du livre. Véronique Ovaldé nous donne des pistes afin de comprendre la complexité de construction de la personnalité de Gloria. L’écriture est poétique, déroutante, suggestive. La construction de l’intrigue est faite sur des allers retours dans le temps. Véronique Ovaldé nous fait cheminer par étapes pour découvrir à la fin du livre, les raisons qui entourent le départ précipité de cette famille vers une autre vie.
Martine


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♥ PALAIN, Mathieu. – Sale gosse

L'iconoclaste. – 18 €
Coup de coeur.

Wilfried est un enfant abandonné confié à une famille d’accueil qui souhaitait l’adopter. Mais tout ne se passe pas aussi simplement, et l’adolescent entame le parcours de la délinquance. C'est l'occasion pour le romancier débutant de nous plonger dans l'univers des centres de la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse), où des jeunes en sursis de prison sont confiés à des équipes d’éducateurs et assistants sociaux, ayant souvent un parcours personnel sinueux, eux aussi...
Si la première intention de l’auteur était de témoigner sur ces milieux, au final nous avons une histoire particulière très attachante, chargée d'émotion. Et l’écriture sonne juste, tant le récit que l'immersion dans le langage très codé des jeunes de la rue.
C'est un livre que j’ai pris par curiosité après la présentation littéraire à la médiathèque, plus que par intérêt personnel pour le sujet et j’ai été tout de suite impressionnée par la justesse du ton.
Hélène


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RECONDO, Léonor de. – Manifesto

Sabine Wespieser éditeur. – 18 €
A découvrir.

Le père de Léonor est en train de mourir doucement, sans violence dans le décor moche d'une chambre d'hôpital aseptisée. Une nuit longue comme la maladie qui l'emporte. De courts chapitres vont s'entrelacer, pour nous faire entendre plusieurs voix afin de recomposer un père agonisant :
- La sienne et les souvenirs de petite violoniste dans l'atelier de son père sculpteur, des mots d'amour glissés dans l’oreille du mourant.
- La voix de Félix, mari de Cécile et père aimant, fracassé par la mort successive de ses trois premiers enfants, l’artiste, le petit-fils d’espagnols, le violon sculpté.
- Et puis, le dialogue entre Ernest Hemingway et les grands-parents où les souvenirs affluent, guerre, fuite, exil, morts...
Malgré tout, la vie continue, l’infirmière fait son travail, les médecins passent, il y a de la vie dans les couloirs des hôpitaux pendant la nuit.
C’est un hommage tendre aux disparus.
Marie


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♥ TONG CUONG, Valérie. – Les guerres intérieures

Lattès. – 19 €
Coup de coeur.

Pax Monnier a rendez-vous avec un célèbre réalisateur américain. La chance de sa vie, lui qui depuis des années ne décroche que des rôles de seconde zone ! Il a juste le temps de repasser chez lui se changer. Mais alors qu’il se prépare, il entend des bruits violents dans l’appartement du dessus. Il sent bien qu’il se passe quelque chose de grave, mais se convainc que ce n’est rien, pour ne pas être en retard à son rendez-vous. Le lendemain, il apprend que son voisin du dessus, un jeune homme de 19 ans, Alexis Winckler, a été violemment agressé. Rongé par le remords, il ne dit pourtant rien aux enquêteurs. Tout se complique lorsque, par le biais de son second travail, il fait la connaissance d’Emi, qui se révèle être la mère du jeune homme.
Dans ce roman très prenant, Valérie Tong Cuong nous fait partager non seulement le dilemme de Pax, mais aussi les tourments d’Emi et Alexis, qui tentent de se reconstruire. Pax avouera-t-il son secret ? Il a beaucoup à perdre, mais la vérité est la voie de la guérison. Et personne n’est totalement blanc, car en tant que DRH, Emi a elle aussi parfois choisi de ne pas voir la souffrance d’autrui… Valérie Tong Cuong nous donne à entendre leur combat intérieur, le moment où se prend une décision, et choisit de ne pas forcément raconter la mise en œuvre de celle-ci, car lorsque la résolution est prise, la bataille est déjà perdue… ou gagnée.
France

Bandes dessinées

 

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BERNARDO, Livio. – La vie moderne

Delcourt. – 17,95 €
Tout public. A découvrir.

Tranches de vie d’une certaine réalité parisienne. Entre « brèves de comptoir » et « la vie secrète des jeunes » de Riad Sattouf, La vie moderne croque la vie et le langage des parisiens.
Satire moderne et drôle des gens que l’on peut croiser, de situations que l’on a parfois vécues, de phrases que l’on pourrait prononcer (sur un malentendu !).
Élodie


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♥ CHEMINEAU, Léonard. – Edmond

Rue de Sèvres. – 18 €
Tout public. Coup de coeur.

Adaptation en BD de la pièce éponyme d’Alexis Michalik qui raconte l’histoire fantasmée et romancée de la création de la pièce Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Edmond, dans la bande dessinée, créé la pièce au pied levé en s’inspirant des personnes qui l’entourent, le tout en alexandrins !
Une adaptation très réussie, tant dans le dessin que dans le scénario qui est riche, enlevé, dynamique et qui nous ravit des répliques mythiques de la vraie pièce. Un vaudeville en bande dessinée, réalisé avec brio. À dévorer !
Élodie


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♥ IRIS. – Folk, t. 1

La Pastèque. – 16 €
Tout public. Coup de coeur.

Jug sort du saloon avec une bonne dose d’alcool dans le sang. Il tombe ivre mort sur la route et est interpelé dans son sommeil par un spectre qui lui demande de partir à l’autre bout du pays afin d’enregistrer un disque avec des musiciens de talent. Débute dès lors la quête de Jug pour découvrir des musiciens talentueux et réaliser la prophétie…
Récit d’une quête initiatique improbable et drôle où les animaux anthropomorphes (à moins que ce ne soient des humains zoomorphes) sont des anti-héros amoraux très attachants.
Une aventure à prendre au 10ème degré !
Élodie


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JAKUPI, Gani. – El commandante Yankee

Dupuis (Aire libre). – 32 €
A découvrir.

Un américain, tête brûlé, a participé au soulèvement cubain qui a porté Fidel Castro au pouvoir. Cette BD, une somme !, raconte son histoire et celle de ses amis cubains qui faisaient partie de « l’autre guérilla » ou le second front qui se trouvait dans une autre partie de l’île. Les deux camps fusionnent mais un certain malaise demeurera.
L’auteur a travaillé pendant de nombreuses années pour réunir la documentation. L’ouvrage fourmille de détails et on se perd un peu dans les personnages. Je ne suis pas certaine que c’était une bonne idée de faire de ce travail une BD ; un livre en bonne et due forme aurait été plus pertinent pour rendre la complexité de cette histoire assez étonnante et peu connue. En fin de compte, Fidel Castro se rapprochant du parti communiste, le second front se rebelle, est réprimé. Certains s’exilent, d’autres se désintéressent de la politique et peuvent demeurer à Cuba. Plusieurs pages explicatives se trouvent à la fin de l’ouvrage.
Françoise


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MATHIS, Jacques ; DORANGE, Sylvain. – Psychotique

La boîte à bulles. – 24 €
Public adulte. A découvrir.

L’auteur se met en scène afin de raconter son expérience de vie de malade psychotique depuis son enfance, liée à un désir d’écriture qui ne le quittera jamais. De l’hôpital psychiatrique aux moments d’accalmie, Jacques Mathis témoigne de manière sincère de son combat quotidien pour ne pas être réduit à ses seuls symptômes.
Le sujet, exigeant, est très bien traité graphiquement, avec autant d’inventivité, de couleur que de virtuosité pour faire accéder le lecteur à la vie intérieure de Jacques Mathis, à ce qui se déroule en lui dans sa vie.
Élodie


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MERMILLIOD, Aude. – Il fallait que je vous le dise

Casterman. – 22 €
Tout public. A découvrir.

Aude a 24 ans, elle est serveuse et célibataire depuis peu lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte. Elle décide assez rapidement d’avoir recours à un avortement. Des années plus tard, elle décide de raconter cette période difficile de sa vie, sans en regretter pour autant les choix, en accompagnant son histoire du regard extérieur et bienveillant de Martin Winckler.
Aude Mermilliod s’attaque à un sujet souvent tabou qui permet de remettre cette lutte en perspective avec l’histoire par le biais des interventions de Martin Winckler et de la naissance de sa vocation. Sans jugement, avec sensibilité grâce à son trait léger, Aude Mermilliod nous laisse accéder à l’intime.
Élodie


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OKADA, Yuki. – Adieu, mon utérus

Editions Akata. – 8,05 €
Tout public. A découvrir.

Yuki Okada raconte sa lutte contre son cancer du col de l’utérus à 33 ans. De la terrible nouvelle en passant par les soins, les opérations et la rémission, Yuki entreprend de décrire son combat par le menu en essayant de retranscrire les différents états émotionnels qui la traversent.
Une forme et un dessin classique pour un thème qui l’est moins, le cancer du col de l’utérus. Yuki essaie de ne pas raconter cette expérience sur un ton d’apitoiement mais en restant positive.
Élodie


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PARISI, Paolo. – Basquiat l’enfant rayonnant

Chêne. – 19.90 €
Public adulte. A découvrir.

La vie de Jean-Michel Basquiat débute dans les années 1960 à Brooklyn. Ses parents se séparent et un accident lui impose de garder le lit et de découvrir la lecture de bandes dessinées et le dessin. Basquiat devient le chantre de la contre-culture new-yorkaise des années 1980. Il accède rapidement au succès et meurt d’overdose à l’âge de 27 ans en pleine célébrité.
L’auteur prend le parti d’interroger les gens qui ont connu Basquiat pour nous faire entrer dans la puissance de son art, en faisant un choix restreint de couleurs primaires posées par aplat.
Élodie


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SAVOIA, Sylvain. – Les esclaves oubliés de Tromelin

Dupuis (Aire libre). – 22 €
A découvrir.

L’utile, un navire de la compagnie française des Indes orientales, fait naufrage au large de l’île de Tromelin. Les naufragés arrivent à construire un navire de fortune au bout d’un certain temps et abandonnent les esclaves que le navire transportait sur l’île. Sur les 80 noirs, seuls 7 arrivèrent à survivre et furent sauvés 15 ans après. Une équipe d’archéologues française a fait plusieurs campagnes pour comprendre ce qui s’est passé et pour étudier les modes de survie des naufragés.
Deux récits s’entrecroisent, celui du naufrage et celui des archéologues. Ce dernier à mon sens n’était pas indispensable, le cahier explicatif de la fin aurait pu suffire.
Françoise


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♥ WARY, Chloé. – Saison des roses

Flblb éditions. – 23 €
Tout public. Coup de coeur.

Barbara habite la cité et fait partie d’une équipe de football féminin qui s’entraîne dur et prend ses matchs très au sérieux. Malheureusement, il a été décidé que seule l’équipe des garçons pourrait participer aux championnats car les financements manquent pour soutenir les deux équipes. Pour les filles et leur entraîneur c’est une véritable injustice, fondée sur un a priori sexiste. Les filles proposent que les deux équipes s’affrontent et que le vainqueur participe aux championnats.
Un premier album sur un sujet d’actualité, la place des filles dans le football et plus largement dans le sport, leur visibilité, leurs chances d’être un jour plus visibles. Chloé Wary dessine et colorie au feutre, ce qui donne une touche très pop aux planches qui tendent parfois vers une esthétique années 1980. Le langage et le thème sont quant à eux tout à fait d’aujourd’hui et les angles de dessin des cases sont très maîtrisés et dynamiques.
Élodie


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WATSON, Andi. – La tournée

Çà et là. – 22 €
A découvrir.

Un écrivain part en tournée de dédicaces en suivant le plan que son éditeur lui a envoyé. Mais dès son arrivée à la gare, on lui vole sa valise, puis la libraire chez qui il entame sa tournée disparaît. Au fur et à mesure de son périple, les chambres d’hôtel qu’on lui attribue deviennent de plus en plus miteuses et pour finir il est accusé du meurtre de la libraire et se retrouve en prison.
Un vrai cauchemar, une situation kafkaïenne donc, d’ailleurs le titre du livre qu’il dédicace « sans K » y fait référence. Les dessins sous la forme de vignettes serrées avec des représentations de villes, rues, librairies ou même personnages très verticaux soulignent la sensation d’enfermement qui n’est pas sans effet sur le lecteur. Brr…
Françoise

Documentaires

 

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KABA, Alpha. – Esclave des milices

Fayard. – 18 €
A découvrir.

Alpha Kaba, réfugié politique guinéen, raconte sa fuite et son séjour en Libye où il a été réduit en esclavage. On ne peut que s’étonner comme lui de l’indifférence des autorités internationales face à ce crime contre l’humanité. Sa description ressemble beaucoup à ce qu’on a déjà lu sur les camps de concentration nazis (coups, manque de nourriture, d’hygiène et humiliations) Pour les empêcher de fuir, on confisque aux esclaves leurs habits et on s’ingénie à les déshumaniser. Au-delà de ce récit poignant, le début de l’ouvrage est consacré à l’enfance de l’auteur, un aperçu fort intéressant de la culture et du mode de vie guinéen.
Françoise