Très grand acteur du cinéma français, Jean-Paul Belmondo était un homme à multiples casquettes : producteur de cinéma, directeur de théâtre, cascadeur.
Dès le début de sa carrière, il montre l’étendue de son talent d’acteur aussi bien dans des films populaires qu’en jouant dans du cinéma d’art et d’essai. Sa belle insolence parisienne, son humour et ses cascades risquées sans doublures le placent rapidement en bonne place dans le cinéma français, tout comme Alain Delon et Louis de Funès.
Apprécié par plusieurs générations avec ses cinquante ans de carrière au compteur, il a joué dans les quatre films les plus regardés en France entre 1969 et 1982 : Le Cerveau, Peur sur la ville, L'Animal, L'As des as. Jean-Paul Belmondo a joué pour les plus grands réalisateurs français comme Resnais, Rappeneau, Oury, Lelouch, Chabrol, Truffaut, Sautet et bien d’autres, mais aussi de grands réalisateurs étrangers : Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou encore Peter Brook.
Sa filmographie parle d’elle-même. Des films comme À bout de souffle, Léon Morin, prêtre, Un singe en hiver, L'Homme de Rio, Cent Mille Dollars au soleil, Borsalino, Le Casse, Le Magnifique, Le Professionnel ou Hold-up comptent parmi les plus cultes du cinéma français.
Après des années à enchaîner les films, sa carrière connaît un creux dans les années 80. L’occasion pour Belmondo de se concentrer sur le théâtre. Mais son amour du cinéma est toujours là, et en 1989 il reçoit le César du Meilleur acteur pour son rôle dans Itinéraire d’un enfant gâté, distinction qu’il refuse.
En 2011, il reçoit la Palme d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
Dans les années 2000, Belmondo se retire du cinéma et des planches pour raison de santé. On le retrouvera une dernière fois au cinéma en 2009 dans le film Un homme et son chien de Francis Huster.
Durant des décennies « Bébel » a été une tête d'affiche qui garantissait le succès en salles. Avec sa mort, la France perd une icône du cinéma français. Plusieurs générations s’attristent de ce grand départ mais il restera dans les mémoires.
Je me souviens qu’enfant, adolescente puis jeune adulte j’ai toujours eu plaisir à regarder ses films. Son humour, ses cascades font de lui un grand acteur inoubliable. Je le place pour ma part au même titre que Louis de Funès ! C’était une période d’insouciance qu’il ne faut pas oublier et qu’il faut à mon avis partager avec les jeunes générations !