Romans et nouvelles
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Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ BELS, Hadrien. – Tibi la Blanche
L'Iconoclaste. – 20 €
Coup de cœurÀ Thiaroye près de Dakar, Tibilé, Issa et “Neurone” viennent de passer leur bac et sont dans l'attente des résultats. Quelques jours à partager entre amis avant que la vie ne change : Tibi, dite “Tibi la blanche” car elle a la double nationalité, ira étudier en France et se mariera avec celui que ses parents ont choisi, Neurone essaiera d'obtenir un visa grâce aux appuis de son père, et Issa restera au pays... mais le futur s'écrit rarement comme prévu. Chacun fera ses choix, affirmera sa part de liberté, sans s'illusionner sur les compromissions nécessaires.
À travers ces trois adolescents et les multiples personnes qui gravitent autour d'eux, l'auteur parvient à dépeindre toute la société sénégalaise (classes sociales, religions, ethnies, quartiers, métiers, santé, traumatismes, relations familiales et conjugales, héritage colonial, mondialisation, etc.), le tout dans une langue sonnante et imagée. Les personnages pensent comme ils parlent, ce qui donne nombre de formules savoureuses, comme cette description du marabout dont les "larges épaules donnent à sa djellaba blanche la forme d'un lit satiné deux places".
Si le trait est parfois grossier (difficile de faire autrement sans écrire un roman-fleuve), le portrait des trois adolescents, lui, dévoile toujours plus de nuances. Durant ces quelques jours d'excitation et d'angoisse, les fêlures ressortent, l'inconnu bouleverse, les volontés s'affirment, et la nostalgie est déjà là : vivre à fond, car il va falloir se quitter.France
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ BODET, Stéphanie. – Habiter le mondeGallimard. – 21 €
Coup de cœurRoman d’amour et d’initiation à la vie et au partage des idées des érudits nommés dans le livre.
De nombreuses citations invitent à découvrir les pensées et expériences de certains de nos contemporains remarquables. Emily et Tom adolescents se retrouvaient pour escalader les rochers de Fontainebleau. Tom, dont la passion pour l’escalade est devenue sa raison de vivre, a décidé d’aller s’installer vers Chamonix pour devenir guide. Emily l’a rejoint et leur vie maritale a commencé. La passion de Tom pour l’escalade a pris le pas sur leur vie de couple jusqu’au jour où Tom n’est pas revenu d’une course et son corps n’a pu être ressorti d’une crevasse. Ce drame va faire basculer Emily dans un besoin de solitude et de prises de risques pour retrouver Tom à travers des sensations d’escalades périlleuses. Jusqu’à ce qu’Emily découvre qu’elle est enceinte et qu’elle va devoir réinventer sa vie sans Tom.
La suite fait un peu « bisounours » mais l’écriture agréable de simplicité apporte une sensation de fraîcheur narrative appréciable.Martine
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.DICKER, Joël. – L’énigme de la chambre 622Éditions de Fallois (Policier). – 23 €
Comme dans l’affaire Harry Québert, l’écrivain genevois s’attache à manipuler le lecteur avec délectation. Mais il faut suivre : les retours en arrière abondent, les personnages ont des doubles ou se transforment etc… L’auteur abuse également de coups de théâtre et de renversements de situation. De plus Joël Dicker se met lui-même en scène en insérant le récit de ses relations avec Bernard de Fallois auquel il rend hommage puisqu’il est décédé en 2018. Tout cela forme une soupe qui use notre patience. Évidemment on découvre le pot aux roses à la toute fin des 569 pages. Et bon, le tout est un peu tiré par les cheveux, à mon avis. Mais d’autres auront peut-être aimé puisqu’il y a des fans qui guettent ses nouvelles parutions.
À découvrir (peut-être.)
Françoise
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ DOLAN, Evan. – Les oubliés de Londres / traduit de l’anglais par Lise GarondLiana Levi (Policier) – 21 €
Coup de cœurPolar social, ayant la spéculation immobilière à Londres sur fond de gentrification. L’intrigue se noue entre deux femmes : Molly une des dernières habitantes d’un immeuble Londonien devant être démoli, photographe, la soixantaine, engagée politiquement dans plusieurs luttes sociales. Hella, la trentaine doctorante en sciences politiques militante de gauche.
L’intrigue se noue entre les deux femmes. Hella tue un homme, en légitime défense, dit-elle, et Molly l’aide à se débarrasser du corps par solidarité. La chronologie du parcours d’Hella se déroule à rebours de façon déroutante. Déroutante aussi la narration à la première personne des réflexions de Molly.Cette écriture met en lumière la personnalité trouble d’Hella et construit la suspicion qui s’installe dans l’esprit de Nelly sur le comportement d’Hella. Après qu’Hella ait participé à des manifs violentes avec destructions de locaux, sa remise en liberté malgré l’arrestation et la condamnation d’autres participants activistes ou altermondialistes, le doute s’installe sur les motivations d’Hella.
Lecture exigeante.
Martine
♥ EFRATAS, Pierre. - Les chroniques de Maugis
Noir d'absinthe (Fantasy). – 19,90 €
Coup de cœurDocument non disponible à la MDJ
Ce roman, basé sur des faits historiques et des personnages ayant réellement existé se situe dans les années 770, à l’époque où Charlemagne règne d’une main de fer sur son territoire dans un désir de grandeur et où les complots sont légions.
Le jeune magicien Maugis attend son heure dans la forêt des Ardennes pour venger la mort de ses parents. Sa vie va changer quand il rencontre le Faë Bayard, immense cheval fée, fils d’un serpent et d’un dragon, et lorsque les 4 fils Aymon font irruption dans la narration, l’aventure prend des proportions démesurées.Le lecteur a l’impression de vivre au temps des châteaux forts et des combats sanglants des chevaliers. L’érudition de l’auteur est grande, tant par la connaissance de la vie médiévale que par les différents niveaux de langages utilisés : la chanson de geste dans laquelle il met beaucoup d’humour pour la rendre plus légère et les dialogues différents selon qu’ils sont du langage oral ou bien, celui plus cadré des nobles. De belles descriptions des paysages que les protagonistes ont traversés.
Un glossaire final nous explique certains mots d’époque, d’autres personnages et nous donne la mesure du travail accompli en amont de l’écriture de ce superbe roman qui nous emmène dans des antagonismes entre la liberté et la tyrannie, la rébellion des fils contre les pères et Charlemagne qui se veut le père de tous.
C’est un vrai coup de cœur.
Joëlle
GENEVOIX, Jonathan. – Quoi qu’il arrive
Auto édition
Document non disponible à la MDJ
Kimi a 25 ans, est handicapé moteur et marche avec une canne. Sa mère Laura, d’origine finlandaise, est morte quand il avait 3 ans. Après la mort de sa femme, Jack a monté un cabinet d’avocats avec son ami John qui est aussi le parrain de Kimi. Il a suivi 3 ans de psychiatrie et fait souvent le même cauchemar où il voit du sang et la mort qui l’attire. À 13 ans, il décide d’apprendre le finnois, persuadé que cet apprentissage l’aidera à mieux comprendre la personnalité de sa mère
L’histoire débute sur le suicide de Kim dans sa baignoire. Heureusement, son père est arrivé à temps pour le sauver. La même nuit, Jack se replonge dans ses souvenirs et on apprend qu’à la suite de la mort de ses parents, Laura rentre dans une dépression dont elle ne sortira pas.
À l’hôpital, il rencontre Katelheen. Lui qui s’était complètement refermé depuis quelques mois, raillé par ses copains de lycée, est devenu subitement bavard. Lui qui avait refusé les propositions de son père pour reprendre ses études, demande de s’inscrire à Yale à des cours d’histoire (cursus que poursuit Kate). Sa vie va changer…
L’originalité de ce livre réside dans sa mise en page et dans l’adjonction de tableaux au milieu du livre, pour apprendre la prononciation, du vocabulaire et des expressions finlandaises ainsi que de nombreuses têtes de chapitres en finnois.
Premier roman d’un auteur né à Lons le Saunier en 1984.
Joëlle
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ GRIMALDI, Virginie. – Les possiblesFayard. – 19,50 €
Coup de cœurJuliane est heureuse dans sa vie bien ordonnée, où tout est planifié. Mais un appel téléphonique va tout changer : les pompiers lui apprennent que la maison de son père a brûlé. Jean, retraité depuis 4 ans, auquel elle ne parle plus depuis longtemps, est un éternel adolescent qui déteste les contraintes, les conventions et la fidélité. Lassée de ses non-responsabilités, sa femme l’a quitté depuis longtemps. Elle lui en veut depuis que Charlie, son fils de 7 ans, s’est perdu alors qu’il était sous la garde de son grand-père. Elle n’a d’autre choix que celui de le ramener chez elle. Mais les choses ne sont pas si simples car le seul lien commun entre son mari Gaëtan et son père, c’est elle. De plus, Charlie est atteint de diphasie sociale (difficulté à produire et comprendre un message) et il a fallu 3 ans pour arriver à poser un diagnostic et mettre un mot sur celui qui ne les comprenait pas.
Jean ne s’entend pas avec le voisin, a des idées bizarres comme de protéger le cerisier des merles alors qu’il n’a pas encore fleuri. Elle (Juliane) pousse son père à consulter et le mot tombe comme un couperet : démence vasculaire (proche d’Alzheimer). Elle oscille entre la nostalgie de ne pas avoir suffisamment profité de son père et la culpabilité de ne rien avoir vu venir.
L’histoire est racontée avec beaucoup d’humour et menée à un rythme soutenu. J’ai beaucoup ri pendant la lecture de cette histoire pas si drôle qui raconte la vie d’une personne qui vit avec deux personnes atteintes de handicap dans la même maison.
À découvrir
Joëlle
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ HENRY, Léo. – Tresses : souvenirs du narratocène / illustré par Denis ViergeDanièle Rivière. (Science-fiction) – 15 €
Coup de cœurCe livre est une fiction post-apocalyptique où les habitants des Serres tentent de perpétuer toutes les formes du vivant en organisant des missions d’exploration pour récupérer des matériaux à l’extérieur. Il reste trois sortes d’humains : ceux partis en station spatiale, ceux qui vivent dans les Serres et ceux qui vivent dans les forêts.
La narratrice, habitante des Serres, est bibliothécaire, c’est sa première sortie et elle part à la recherche de livres. Elle finit par les trouver et découvre un village d’« humains-diseurs » pour qui la narration est le seul sujet important, et tout tourne autour de cette activité ; ils apprennent à lire aux enfants mais pas à écrire. La forme préférée et presque systématique de leurs récits, est la Tresse, elle est dite par trois personne au minimum, c’est-à-dire par autant de points de vue. Dans les Serres, tout est fait pour l’utilitaire et les relations sont très stéréotypées, ce qui lui fera dire, quand elle rentrera « de ces récits virtuoses, je n’ai rien ramené, pas même un thème, seulement un émerveillement confus, comme celui qui peut nous saisir à l’écoute d’un chant de nombreux oiseaux réunis ».
Les illustrations de Denis Vierge viennent raconter ce foisonnement progressif où nous découvrons l’évolution de la vie humaine, végétale et animale dans les six Tresses proposées.
La réalité rejoint la fiction dans ce roman fantastique basé sur les travaux d’un scientifique en biologie moléculaire de renommée mondiale : Hervé Guyader. Facile à lire, ce livre pose les questions de la perpétuation de la vie humaine, de la communication et de l’altérité.
Joëlle
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.HUNZINGER, Claudie. – Un chien à ma tableBernard Grasset. – 20,90 €
Coup de cœurDans ce roman, Claudie Hunzinger nous transporte dans l’intimité de la vie d’un couple. Celui-ci a choisi d’habiter en marge de la société, quelque part dans les Vosges. Un jour surgit un chien de nulle part qui les adopte (et non le contraire). C’est comme souvent avec cet auteur un hymne à la forêt, la montagne et aux joies simples. Les noms des protagonistes sont changés, mais on devine plutôt une autofiction qu’un roman véritable. L’écriture, surtout, est remarquable mais il manque peut-être un fil conducteur plus puissant. Ce texte n’égale pas les « grands cerfs » pour lequel elle avait reçu le prix décembre.
À découvrir absolument cependant pour les amoureux de la nature.
Françoise
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ JABLONKA, Ivan– Un garçon comme vous et moiSeuil. – 20 €
Coup de cœurComment se forge la conscience du genre ? Il est question de son enfance dans le milieu naturiste décomplexé de la Bédoule, bénéficiant d'une éducation « bienveillante », aux années d'apprentissage dans la société des années 70-80, auprès des parents, enseignants, amis, amoureuses... Il y a, en fond, la fragilité de celui qui assume d'être un fils de rescapés, « les disparus ont besoin d'être veillés ». Garçon de sa génération, mais cependant quelque peu différent : « je commence à pouvoir tracer les contours de ma masculinité, qui réalise la fusion de l'ascétisme, de l'anxiété et du travail ». D'autres observations sur ceux qui constituent sa classe d'âge, comme les conduites à risque et ce qui peut nous faire échapper à l'addiction, l'expérience du service militaire, les conduites viriles de ses camarades qui contrastent avec sa « non-valeur » sur le marché amoureux...
C'est un livre entre essai et récit autobiographique, car à travers lui, c'est de toute une génération qu'il est question. J'ai aimé la sobriété et la facilité avec laquelle il nous conduit progressivement dans l'analyse bien complexe de la construction du genre « garçon ».
Niveau de lecture 1
Hélène
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ LAFON, Marie-Hélène – Histoire du filsBuchet Chastel. – 15 €
Coup de cœurMarie-Hélène Lafon qui excelle à raconter le monde rural qu’elle connait parfaitement, nous livre dans ce tout petit roman, une saga familiale de 1908 à 2008.
La figure centrale : André, le fils, mis au monde par Gabrielle en 1924. Gabrielle ne veut pas d’une vie conventionnelle, elle part à Paris en quête d’émancipation et ne révèlera jamais l’identité du père d’André à son fils et à sa famille, à laquelle elle le confie.
L’auteure passe d’une année à l’autre, sans chronologie, et on découvre par petites touches, l’histoire de cette famille et d’André entre le Cantal, le Lot et Paris.
Cette construction est un peu déroutante au début, mais très vite, on se laisse prendre au jeu et le récit dévient savoureux.Un petit roman extraordinaire, qui interroge les liens de filiation à travers la lignée d’une famille.
L’écriture de Marie-Hélène Lafon est travaillée, les mots sont choisis avec intelligence, elle privilégie la narration aux dialogues et c’est divin !Christophe
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.MORGIEWICZ, César. – Mon pauvre lapinGallimard. – 19 €
À découvrirL'auteur et le héros ont le même âge et le même prénom. Malgré les apparences ce n'est pas une autofiction mais un roman absolument désopilant qui fait le tour des ratages d'un pauvre jeune homme solitaire, hypocondriaque, perdu au milieu de deux familles recomposées, angoissé par toutes les circonstances de la vie, couvé, étouffé par les femmes de la famille qui l'appellent mon pauvre lapin quand ce n'est pas lapinou.
Un grand destin l'attend, Sciences-Po, puis les services secrets, ou les ambassades, et c'est bien sûr le fiasco avant de commencer. Seules les difficultés financières lui sont épargnées car il vit auprès de sa chère grand-mère, veuve richissime, en Floride une moitié de l'année, où il a l'occasion de pratiquer « une intense sociabilité gériatrique ».
À la fin de chaque chapitre, on se dit, la coupe est pleine, on ne peut pas ajouter un épisode encore plus absurde, mais si, et on termine sans ennui.Niveau de lecture 1
Hélène
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ OMAR, Sara. – La laveuse de mort / traduit du danois par Macha DathiActes Sud. – 22,80 €
Coup de cœurSara OMAR est née en 1986 à Suleimaniyé dans la province kurde d’Irak. Réfugiée au Danemark, elle est diplômée de Science Politiques. Elle est une figure importante de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, les mutilations sexuelles, les crimes d’honneur.
Sur la période (1980-1988), le conflit entre l’Irak et le Koweït (1990-1991), l’attaque chimique d’Halabja du 16 mars 1988, la campagne Anfal, et le massacre des Kurdes à la fin des années 1980… constituent l’arrière-plan de son roman avec en plus un Islam mal compris, dans lequel Allah mépriserait les femmes et autoriserait les hommes à leur imposer leurs décisions, quelles qu’elles soient, y compris les enterrer vivantes.
Frmesk dont le prénom signifie larme, naît au Kurdistan irakien en 1986 à Zamua (ville imaginaire) et n’a pour seuls cheveux à sa naissance qu’une mèche blanche. Cette mèche et son sexe sont une double malédiction pour son père qui ne voit en elle qu’une charge inutile. Il décide donc de la tuer. Elle ne devra son salut qu’à l’ingéniosité et la générosité de ses grands-parents maternels, Darwésh et Gawhar, qui vont la sauver d’une mort certaine.
La mort est omniprésente dans ce roman non seulement à travers la guerre Iran-Irak qui frappe le pays et notamment les femmes. Elle n’épargne pas celles de la famille ou du voisinage de Fremsk lorsque le plus petit doute s’installe sur leur pureté ou fidélité. Notez le rôle tenu par Gawhar, sa grand-mère, qui est « laveuse de mort », celle qui fait la toilette des femmes mortes abandonnées, mutilées, torturées, oubliées de leurs familles et leur donne un aspect digne et propre pour le dernier voyage.
Ce roman, premier volet d’une saga autour du personnage de Frmesk, raconte, de la naissance jusqu’à l’âge de 5 ans, l’enfance de la fillette, une enfance faite de violences dans un pays déchiré par la guerre et les exactions, meurtres commis au nom d’un Dieu, d’une croyance, et de l’ignorance.
Difficulté de lecture : pas un petit roman de gare ! Violent et courageux.
Chantal Ga
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ OULITSKAIA, Ludmila. – Le corps de l’âme : nouveaux récitsGallimard. – 18,50 €
Coup de cœurOnze histoires et deux poèmes. Au début, un chant d'amour aux petites filles intelligentes ou gourdes, aux vieilles femmes qui réfléchissent, toutes sœurs, semblables à l'auteure, toutes sorcières... Le dernier texte est l'histoire d'une femme à la mémoire prodigieuse, bibliographe, qui perd progressivement la mémoire des mots. Il est plus souvent question de femmes ici, de choix qui conditionnent leur vie, de moments privilégiés, ou de l'instant ultime, qui clôt l'affaire. Une interrogation est le fil conducteur de ces textes : où se trouve la frontière entre l'âme et le corps ?
Qu'est-ce qui me fait aimer ces nouvelles ? peut-être le mélange de réalisme, d'humour et l'empathie pour les « vies minuscules » dont elle révèle la dimension cachée.
Niveau de lecture 1
Hélène
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.PERRY, Anne. – La marque de l’injustice / traduit de l’anglais par Florence Bertrand10-18. – 14,90 €
La police londonienne cherche un tueur en série qui commet ses crimes à Londres par nuit pluvieuse. Voilà un tome assez sombre où on retrouve Miriam fford Croft, devenue l'une des premières femmes médecin légiste de Londres. On est en 1913.
Un nouveau personnage apparait : Ian Frobisher qui mène l'enquête avec Daniel Pitt sur un meurtrier qui semble frapper au hasard. Il a pour particularité de couper un bout d'index de ses victimes, post-mortem.
L'une des victimes est un agent de la Special Branch sous couverture.Comme toujours chez Anne Perry, Il y a beaucoup de fausses pistes dans l’histoire, pourtant grâce à Miriam, on comprend avant la fin qui est le meurtrier. Et la fin nous permet aussi de voir Daniel s'engager, même si on se doutait dès le début de l'issue…
On sera très surpris par l'identité du meurtrier et la manière dont sa démence est amenée.Mon avis : Je suis assez fan d’Anne Perry et ai lu la plupart de ses nombreux romans. Ce n’est pas le meilleur mais cela reste plaisant et facile à lire. J’ai trouvé un peu agaçant, moi qui suis une féministe convaincue, que le texte fasse un peu trop la morale pour nous donner des leçons sur la compétence des femmes dans les postes destinés aux hommes…
Ça va tellement de soi qu’il est inutile de tant insister !
Policier
Chantal Ga
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.PEYRAMAURE, Michel. – La vie passionnée, le roman de Marceline Desbordes-Calmann-Lévy. – 19 €
L’auteur choisit de donner la parole au mari de Marceline, l'acteur Prosper Valmore. Ne pas oublier qu’il s’agit d’un roman qui est la confidence d'un conjoint souvent tolérant.
« La vie passionnée de Marceline D-V. » n’est pas très passionnante, c’est même parfois ennuyeux mais le récit reste néanmoins instructif sur l’époque.Bien écrit et facile à lire.
Chantal Ga
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.PERRY, Anne. – La marque de l’injustice / traduit de l’anglais par Florence Bertrand10-18. – 14,90 €
La police londonienne cherche un tueur en série qui commet ses crimes à Londres par nuit pluvieuse. Voilà un tome assez sombre où on retrouve Miriam fford Croft, devenue l'une des premières femmes médecin légiste de Londres. On est en 1913.
Un nouveau personnage apparait : Ian Frobisher qui mène l'enquête avec Daniel Pitt sur un meurtrier qui semble frapper au hasard. Il a pour particularité de couper un bout d'index de ses victimes, post-mortem.
L'une des victimes est un agent de la Special Branch sous couverture.Comme toujours chez Anne Perry, Il y a beaucoup de fausses pistes dans l’histoire, pourtant grâce à Miriam, on comprend avant la fin qui est le meurtrier. Et la fin nous permet aussi de voir Daniel s'engager, même si on se doutait dès le début de l'issue…
On sera très surpris par l'identité du meurtrier et la manière dont sa démence est amenée.Mon avis : Je suis assez fan d’Anne Perry et ai lu la plupart de ses nombreux romans. Ce n’est pas le meilleur mais cela reste plaisant et facile à lire. J’ai trouvé un peu agaçant, moi qui suis une féministe convaincue, que le texte fasse un peu trop la morale pour nous donner des leçons sur la compétence des femmes dans les postes destinés aux hommes…
Ça va tellement de soi qu’il est inutile de tant insister !
Policier
Chantal Ga
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ TURNER, A.K.l. – Body language / traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Claire BretonFilature(s). – 21 €
Coup de cœurCassie Raven, 25 ans, technicienne de la morgue de Camden, a pour mission de préparer les corps et d’assister le médecin légiste. Comme dans une série télé, elle a le look ad hoc, gothique, piercée, tatouée. Je me dis : ça commence bien. C’est trop !
Heureusement, la suite est meilleure.Au-delà de stéréotypes modernes, la jeune fille est sensible aux causes de décès et ne s’arrête pas à des conclusions trop faciles. Elle a eu une jeunesse chaotique : parents décédés dans un accident lorsqu’elle avait 5 ans, un passé difficile mais s'en est sortie grâce à une rencontre avec une prof qui a perçu son potentiel et l’a sortie de sa vie marginale (drogue, squats).
Consciencieuse et empathique envers les patients qui arrivent dans la chambre froide, Cassie doit un jour s’occuper de l’autopsie de Madame Edwards, 51 ans, cette professeure amie, qui semble s'être noyée accidentellement dans sa baignoire.
Cassie n'y croit pas, ne peut y croire, et trouve que le seul héritier est bien pressé de dilapider la fortune de sa défunte mère.
En parallèle, la lieutenante Flyte vient de quitter Westminster pour Camden et se voit attribuer l’enquête sur la disparition d'un cadavre à la morgue où travaille Cassie.
Leur premier contact va être empreint de préjugés réciproques et de suspicions mais les enquêtes seront menées à leurs termes.Mon avis : Cassie est un personnage d’emblée attachante dont l'allure témoigne tout de suite d'un masque porté pour se protéger. Le soin qu'elle porte aux personnes dont elle a la charge à la morgue nous montre son humanité. On la découvre assez casse-cou et parfois butée, bref, un personnage très sympa.
La lieutenante Flyte est décrite comme froide, rigide, procédurière mais l’auteur nous donne très vite le motif de ce côté hautain et de cette carapace. Elle aussi devient vite attachante.
J’ai aimé aussi le personnage de la grand-mère si perspicace.Attention : ici tout est assez lent mais ne m’a pas gêné, ce qui n’est pas le cas de tous les lecteurs selon les commentaires-Internet. Il me semble que l'auteur prend le temps de bien placer les choses, de faire comprendre l'originalité de son personnage principal.
Je n’ai pas pu lâcher ce roman avant la fin.
Chantal Ga
Essais et Documentaires
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Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.ANCIAN, Julie. – Les violences inaudibles : récits d’infanticides
Seuil. – 20 €
La sociologue Julie Ancian se penche sur les infanticides liés à la naissance, c’est-à-dire exécutés juste après l’accouchement. Pénalement, ils ne sont plus différenciés des autres homicides d’enfants. La plupart des coupables sont des femmes qui n’ont pas osé avouer leur grossesse à leur entourage ou qui ne savaient pas qu’elles étaient enceintes ou qui n’étaient pas soutenues par leurs conjoints, lesquels ne voulaient pas d’enfant.
L’éloignement de la ville, les difficultés pour prendre rendez-vous chez un médecin peuvent jouer également. Lorsqu’elles ont déjà des enfants, ce sont pourtant de bonnes mères ; les juges sont souvent perplexes : cela se traduit par des jugements hétéroclites qui vont de l’acquittement à 15 ou 20 ans de réclusion. Les maris ne sont pas inquiétés. Or la plupart ne sont pas étrangers à l’affaire et sont indifférents au sort de leur femme : dans l’affaire Courjeaut le comportement du mari qui défend et soutient sa femme est une exception. À la fin, la sociologue plaide pour une réforme de la loi de façon à traiter ces néonaticides d’une manière différente.Françoise
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ WITTSTOCK, Uwe – Février 33 : l’hiver de la littérature / traduite de l’allemand par Olivier MonnoniGrasset. – 26 €
Coup de cœurCet ouvrage que j’ai lu dans sa version originale est passionnant : il retrace jour après jour les situations vécues par des écrivains, journalistes ou artistes allemands à partir de la nomination d’Hitler comme chancelier le 30 janvier 1933 jusqu’au début du mois de mars. La plupart se savaient en danger, certains hésitaient à partir, d’autres échappèrent de justesse aux SA, d’autres encore, pour leur malheur, furent incarcérés. Une liste noire avait été soigneusement établie par les nazis mais parfois, il y avait des informations qui étaient arrivées à fuiter, ce qui avait sauvé des vies. On côtoie ainsi des auteurs très connus (Berthold Brecht, la famille Mann, Alfred Döblin) mais aussi d’autres qui le sont beaucoup moins.
Dès le 4 février Hindenburg avait signé sans broncher la loi pour la protection du peuple allemand que lui avait présentée Hitler : cela permit à la police de faire irruption dans les maisons, de confisquer les biens d’arrêter n’importe qui. C’est la dictature. L’auteur a relevé également dans la presse les morts violentes dans la rue, résultat de confrontations entre les SA et les communistes et aussi de meurtres gratuits par haine pure. A partir de l’incendie du Reichstag (27 février) les arrestations se firent en masse, les prisons étaient pleines ; les députés socialistes et communistes élus ne purent siéger : ils étaient tous incarcérés.Ce livre est disponible en français à la MDJ.
Coup de cœur
Françoise
Bandes dessinées
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Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.ARINO, Raul. – Bluesman.Sarbacane. – 18 €
À découvrirBarry est un brave père de famille qui aime son épouse et ses enfants. Un jour, son passé tumultueux le rattrape par le biais de son ancien producteur qui le retrouve et lui fait du chantage pour qu’il se remette à la musique. Barry ressort sa guitare du grenier et renoue avec de vieux démons et de lourds secrets.
La passion enfouie, les choix de vie sont des thèmes au cœur de cette histoire dont le narratif est parfois un peu maladroit et abrupt mais où l’expressivité du trait est une vraie réussite.
Tout Public. Niveau 1
Élodie
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.BISHOP, Jim. – Mon ami PierrotGlénat. – 25 €
À découvrirCléa est une jeune noble promise au jeune Berthier de l’Eau. Lors d’une fête de rue, elle rencontre Pierrot le magicien qui l’envoûte et lui offre un vent de liberté, de magie et d’amour… amour de courte durée. Déjà Cléa se sent abandonnée, trahie et doit compter sur elle-même pour s’échapper de la forêt enchantée.
Les personnages sont complexes, l’histoire ne se termine pas en happy end, les sentiments de chacun sont contradictoires et proches du réel pour une histoire de fantasy. Le trait est fin, et l’ambiance envoûtante et colorée sied à la féérie.
Tout Public. Niveau 1
Élodie
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.CLEMENT, Sabien.– Peau / traduit du flamand par Françoise AntoineEd. ça et là. – 30 €
À découvrirEsther est une jeune artiste qui anime un cours de nu pour adulte. Elle cherche un modèle et rencontre Rita, mère divorcée dont la fille a grandi et est partie. L’une est regardée, l’autre regarde et se sent invisible. Esther aime un homme qu’elle doit partager. Rita tente de s’habituer à vivre seule.
Un album au trait vivant et vibrant qui reste assez éthéré dans son narratif.
Tout Public. Niveau 2
Élodie
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Coup de cœurAvec cette BD dont l’un des auteurs est commissaire de police, le lecteur se trouve littéralement en immersion dans la brigade criminelle de Paris en suivant Pauline qui débute. Cristal 417, c’est son indicatif radio. On découvre ce métier ingrat parfois mais aussi passionnant et très gratifiant quand on trouve les auteurs de crimes. La plupart sont des actes sordides exécutés par des idiots qui « pensent que tuer des gens va résoudre leur problème ». C’est une bande dessinée efficace et de qualité.
Françoise
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.FROMENTAL, Jean-Luc, HYMAN, Miles (ill.) – Une romance anglaiseDupuis. – 23 €
À découvrirStephen Ward est l’ostéopathe de la haute société anglaise des années 60. Il est également peintre et aime les belles femmes… Il présente certaines de ses amies à d’autres collègues haut-placés jusqu’à ce qu’éclate un scandale d’Etat.
Un album sulfureux qui relate avec talent un scandale politico-sexuel des années 60 : l’affaire Profumo.
Tout Public. Niveau 1
Élodie
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ LE GUILCHER, Geoffrey, ROYER, Camille (ill.). – La femme CorneilleFuturopolis. – 22 €
Coup de cœurBD documentaire consacrée au monde caché des corvidés urbains.
En 2017, alors qu’elle joue à une partie de Pokemon Go, Mary-Lan Tay Pamart rencontre Frédéric Liguet, professeur du Muséum d’histoire naturelle et spécialiste des corvidés.
Une rencontre qui va changer sa vie, elle va vite se passionner pour les corneilles.Elles sont de plus en plus nombreuses à vivre dans les territoires urbains fuyant le manque de ressources et les chasses massives dans les campagnes. Elle étudie et tisse des liens étroits avec les corneilles, raconte ces péripéties sur son compte Twitter et sera ainsi contactée par le journaliste Geoffrey Le Guilcher.
Une BD passionnante qui s’intéresse au mode de vie des corvidés : famille, territoire, histoire à travers de multiples mythes et légendes. Une aventure attachante bien documentée et complète, une bonne introduction pour ceux qui souhaitent aller plus loin.
Un dessin aux lignes simples, douces et efficaces, accompagné de jolies couleurs et d’une belle mise en page.Christophe
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ LUPANO, Wilfrid, CAUUET, Paul (ill.). – Chauds comme le climat (Les vieux fourneaux vol.7)Dargaud. – 13 €
Coup de cœurUn excellent opus de la série « les vieux fourneaux » : avec humour, les auteurs animent leurs personnages dans les méandres des contradictions de la société actuelle. Il est question de manifestations, d’incendie criminel, d’anarchisme, etc… Des personnages truculents, et du sérieux sous la plaisanterie.
Françoise
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.TAVITIAN, Zazie, PERON, Caroline (ill.) – A la recherche de JeanneCalmann-Lévy. – 23 €
À découvrirZazie s’intéresse à son arrière-arrière-grand-mère Jeanne Weill grâce au cahier de recettes que détient une de ses cousines. Jeanne est décédée en 1943 à Sobibor dans un camp d’extermination nazi. Dans la famille, tout le monde le sait mais évite d’en parler. Zazie va s’attacher à faire revivre Jeanne en comprenant qui était cette aïeule parisienne bourgeoise.
Une histoire familiale intime qui se confronte au grand génocide du XXème siècle avec un dessin doux aux tonalités pastelles qui donne un charme suranné à la vie de Jeanne Weill.
Tout Public. Niveau 1
Élodie
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.♥ YSLAIRE – Mademoiselle BaudelaireDupuis. – 26 €
Coup de cœurJeanne Duval, dite la Vénus Noire, est la maîtresse de Charles Baudelaire, celle qui lui a inspiré ses plus beaux poèmes. C’est elle qui raconte leur histoire d’amour torturée en s’adressant à la mère de Charles Baudelaire.
Yslaire déploie tout son art, un dessin romantique sépia qui magnifie la poésie de Baudelaire et l’histoire.
Tout Public. Niveau 1
Élodie
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.ZIDROU, KISPREDILOV, Alexeï (ill.) – EvenDelcourt. – 18,95 €
À découvrirL’Erospital de Montpellier est un centre qui gère la sexualité des personnes dans une société où l’esthétique est maître de tout, où les différences de classes sociales se divisent entre les beaux, qui ont les bons emplois et un bon statut social et les laids qui sont exploités et n’ont droit à rien.
Un scénario futuriste audacieux et dérangeant pour certains lecteurs, imaginé par le grand Zidrou, mais qui n’aboutit pas vraiment.
Public averti. Niveau 3
Élodie
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- Écrit par : Médiathèque du Jura
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