Il y a les contes détournés, il y a aussi l'art détourné, ou plutôt l'art revisité, revu et corrigé, l'art regardé autrement...

 

Ursus Wehrli a ouvert le bal en 2003 en nous proposant « L'art en bazar », puis « L'art toujours en bazar ». Le principe : prendre un tableau et le ranger. Enfin, ranger tous les éléments qui le composent par taille, par couleur, par forme, en tas, en colonne, en pile... On classe, on remet en place, on range quoi ! Parce qu'il faut bien le reconnaître, il y a des tableaux qui sont en désordre avec des lignes, des cases, des points très mal rangés. Et si on faisait la même chose pour les romans : ranger tous les mots par taille et par ordre alphabétique (ou l'inverse, je ne suis pas sectaire...) ?

 

 

 

 


Sylvain Coissard et Alexis Lemoine ont choisi, avec « Les (vraies !) histoires de l'art » et "Les (vraies !) histoires de l'art : le retour" de nous proposer des explications à leur sauce de certains tableaux. Que s'est-il passé pour que l'homme du tableau de Munch pousse ce « Cri », qu'est-il arrivé au « Désespéré » de Courbet pour qu'il fasse cette tête... ? Vous ne verrez plus jamais les tableaux avec le même œil !

 

 

 


Quant à Andy Guérif, il a exercé son œil averti avec « Le code de l'art » pour associer des panneaux routiers ou des pictogrammes à des tableaux. Le panneau « avion » associé aux oiseaux de Matisse, le pictogramme « baignade » à une photo de plongeuse de Leni Riefenstahl...

Ensuite, il nous a proposé dans « 1 et 1 font 3 »de fusionner deux œuvres d'artistes différents pour en obtenir une troisième d'un autre artiste. Par exemple : une tasse et une soucoupe + un lièvre = un déjeuner en fourrure. Tour de force qui nécessite une connaissance impressionnante de l'art et une faculté d'association remarquable !

Avec « Du bruit dans l'art », dans le même ordre d'idée, on trouve une association entre onomatopées et œuvres. Vous allez enfin entendre le « Cri », aboyer les chiens de Haring...