Les derniers coups de coeur de Dominique en chanson française.

Accents européens (Suède) et régionaux (La Réunion), pour plus de saveur...

« La verticale » - Eskelina

Deuxième album de « la petite suédoise de la chanson française ».

Arrivée en France au début des années 2000, elle découvre le monde des musiciens de rues.

En 2006 elle commence une aventure musicale avec le groupe Solvända : on y retrouve du folk suédois, de la chanson française ainsi que des couleurs musicales irlandaises et américaines…

A Bordeaux, au début des années 2010, elle fait deux rencontres importantes : Christophe Bastien (Debout sur le zinc) et Florent Vintrigner (La Rue Ketanou) . De cette rencontre va naitre l’album  « Le matin du pélican » en 2015, qui lui vaudra en 2016 le Prix du Jury et Le prix du public Georges Moustaki et de nombreuses dates de concert.

Pour ce nouvel album, en plus de la paire Bastien-Vintrigner, un nouveau venu à l’ecriture et à la composition en la personne de Batlik.

On y trouve les racines suédoises de la chanteuse avec le son de la nyckelharpa, vièle traditionnelle à cordes et à clavier, dans les morceaux :« la verticale » et « l’hirondelle ».

Tantôt mélancolique, tantôt espiègle, tantôt friponne (« les trois garçons »), l’ambiance est plutôt folk mais le swing (« l’emmerdeuse ») ou le tango (« le couteau ») s’invitent aussi.

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« Hors sol » - Grèn Sémé

Deuxième album du quintet réunionnais crée en 2006 autour du leader chanteur et compositeur Carlos De Sacco .

Ils définissent leur musique comme du « maloya évolutif » : si on y retrouve les instruments  (tambour rouler et le hochet kayamb) emblématiques  du maloya ( à la fois chant, musique et danse traditionnels de l’ile de  la Réunion), les guitares, claviers et batteries sont aussi très présents amenant tantôt un coté rock tantôt électro, le tout accompagnant le slameur qui alterne français et créole.

« Quand il ne dénonce pas « les vaches suspendues à un mètre du sol » (le morceau-titre, le plus entêtant de l'album et gratifié d'une version « extended » majestueuse), quand il ne brocarde pas ces minutes de silence que l'on enchaîne jusqu'à l'indécence (avec l'envoûtant Denis Péan en récitant final), il confie ses rêves d'enfant à sa grand-mère (Zazakèl) : Carlo, graine de semeur, voudrait « être un soldat pour protéger les bégonias ». » — Anne Berthod (Télérama).

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